Collection Histoire Courte. LÉchafaudage (1/1)
Viviane, ma femme, est partie quelques jours dans notre villa à Ramatuelle quand cette petite aventure est arrivée.
Petite mais pleine de conséquences.
Cest le temps des cerises et je suis peinard dans notre salon quand on sonne à la porte.
Véronique, que fais-tu là, japprécie ta visite, Viviane ta dit quelle prenait quelques jours de repos à Ramatuelle dans la villa quelle loue, elle a découvert un problème de peau et doit se faire bronzer naturellement.
Oui, elle me la dit, mais cest pour un tout autre sujet que je suis venue te voir.
Dit-moi ?
Jean-Noël comme Viviane ma quitté pour la semaine, mais professionnellement, il est parti pour Nantes chez des amis pour les aider à rénover le restaurant quils ont acheté.
Même sil est loin, je commence à me morfondre, le contrat quils ont signé va nous soulager, à ce quil ma dit, le travail ici est rare en ce moment.
De quoi suis-je content de l'apprendre, mais à part cela as-tu besoin ?
Dune sécurité pour cueillir mes cerises.
Cest vrai, jai vu votre arbre au moment des fleurs, comme le gel nous a épargnés, il doit être rouge de fruit.
Je voulais en cueillir quelques-unes pour faire un clafoutis, ma fille passe demain midi avec son nouveau copain demain et elle en raffole.
Nouveau copain, cest déjà fini avec Romuald !
Tu as trois longueurs de retard mon pauvre Christian, entre-temps, il y a eu Gaétan et celui de demain sappelle Germain.
Il doit aimer le foot !
Pourquoi ?
Germain, Paris saint Germain tu comprends la vanne sur le foot.
Toujours ton humour à deux balles, tu vas me faire regretter dêtre venue te demander à me rendre ce service.
Jarrête lhumour, même si je pouvais continuer à cause de la phrase que tu viens de dire.
Vas-y, lâche-toi, à un moment où à un autre, tu vas trouver le moyen de me la resservir.
Jen rigole davance, tu as dit mon humour « à deux balles », deux balles, ballon de foot, je me bidonne.
Javais raison, vive ton humour, bref les plaisanteries les plus courtes sont les meilleurs, peux-tu venir maider à mettre léchafaudage roulant de Nicola en place, il est trop lourd.
Bien sûr, une fois en place tu maideras à cueillir mes cerises en toute sécurité.
Tu sais que je vais être opéré dun genou la semaine prochaine, je peux le mettre en place le tenir pour que tu te sentes en sécurité, mais il me sera impossible de monter aussi haut.
Je sais Christian, mais dis-moi la vérité, tu as le vertige et tu refuses de grimper même à trois mètres.
Comment sais-tu cela Véronique, Viviane te la dit ?
Souviens-toi, lan passé, nous sommes allés passer un week-end à Paris et quand nous sommes montés sur la tour Effel, tu as refusé de tavancer au bord dès le premier étage.
Tu es même resté seul dans un des bars à boire une bière pendant que nous montions avec Viviane jusquau troisième, entre parenthèses, tu as manqué une vue inoubliable.
Il est vrai que le séducteur que tu es quand nous tavons retrouvé était en compagnie de deux jolies Suédoises.
Tu exagères, elles me demandaient ce qui était plus beau à visiter, le Louvre et Beaubourg.
Tu demanderas à ta femme ce quelle en pense, tu avais ton regard plongé dans leur profond décolleté.
Je dois reconnaître que tu as raison, regarder ce qui est beau à mon âge, cest tout à fait normal, elle ten a parlé.
Dès notre retour, elle ma dit que quand tu croissais des chattes en chaleur, ta langue en pendait denvie, quant à ton âge, tu es bien conservé en rapport de nos plus de vingt ans décart.
Allons cueillir ces cerises, arrêtons de dire des conneries.
Je la suis, léchafaudage est monté et je le fais rouler jusquau cerisier ou je le redresse.
Véronique devait être sûre que je la rejoindrais, car elle a déjà sorti un panier, léchafaudage mis en place, je lui ouvre la trappe pour quelle puisse grimper.
Je le tiens au moment du point délicat où elle doit passer sur le plateau à trois mètres, le poids même aussi fluet de Véronique risquant de faire basculer lensemble vers lavant.
Au moment de la manuvre mon il se porte sous la robe, je la connais bien, elle la porte pour faire son jardinage depuis dix ans que lon se connaît, je détourne les yeux, il me semble quelle est montée au-dessus de moi sans mettre de culotte.
Quand elle se déplace et surtout quelle se soulève sur la pointe des pieds pour attr les cerises les plus hautes, je maperçois que je me trompe, elle a un string la ficelle lui passant entre ses jolies fesses.
Ces dernières, je dois dire que je les ai déjà vues, Jean-Noël et Véronique ont une piscine chauffée comme nous, il y a à peine deux jours, jétais dans notre grenier à réparer un Velux, quand se croyant seule elle est venue se baigner, surtout pour profiter des premiers rayons de soleil si prisés à la sortie de lhiver.
Pourquoi refuser de regarder ce qui est beau, surtout quand elle a ôté son maillot me montrant sa petite chatte épilée que je serais bien venu lécher voire mordiller ?
Ma main sest portée sur ma verge, mais jai réfréné mon envie de me masturber.
Cest bon, jen ai assez pour faire mon clafoutis, jen ai pris un peu plus pour que nous en mangions quelques-unes quand je serai redescendu, prends le panier, pose-le au sol et tient bien léchafaudage, cest toujours au moment de redescendre que jai le plus peur.
Je me place pour être le plus efficace, mais en espérant bien que je pourrais avoir un dernier regard sur le joli cul de ma jolie voisine.
Elle pose, un pied, me satisfaisant pleinement, pose le deuxième sur léchelle puis la semble hésiter.
Christian, je suis bloquée, regarde mes jambes tremblent, je vais tout lâcher et tomber.
Pas de panique ma belle, je monte taider à descendre.
Je monte trois marches passant ma tête entre elle et le plateau et je glisse une main devant elle lui prenant le sein gauche que javais trouvé plus joli que le droit vu de mon grenier par le Velux.
Je rigole toujours mon humour, il nempêche que je le tiens fermement et comme Véronique semble reprendre vie à ce contact descendant marche après marche, je me garde bien de lenlever.
Mieux même, dès que nos pieds sont sur le sol au centre de léchafaudage, elle se retourne, nos regards se croisent et nos bouches se trouvent.
Je laide à sortir de notre cage très peu fermée et cest elle qui mentraîne sur la pelouse.
Elle défait la ceinture de mon pantalon pendant que je glisse ma main sous sa robe, retrouvant son string qui est trempé denvie.
Elle sort ma verge, la regarde avec autant denvie que je vais avoir à réaliser ce que je pensais tout à lheure, lui lécher sa petite minette.
Christian, elle est aussi grosse que ce que jen avais vu de mon grenier quand je suis montée étendre mon linge, il faisait tellement chaud que jai ouvert mon Velux pour faire une circulation dair et je tai vu nu sur ton transat à te faire bronzer près de ta piscine.
Bien sûr, ta bite était au repos, mais jai bien pu comparer avec celle de Jean-Noël, même si je la vois de moins en moins souvent ces mois si.
Jallais lui demander si elle pensait quil la trompait, mais sa bouche prenant ma verge moblige à me taire au moment où elle maspire comme nous aspirions notre roudoudou quand nous étions jeunes.
Pour éviter dêtre en reste et surtout quelle soit frustrée dès notre premier moment dintimité, je pivote de 180 degrés, je soulève sa robe, jécarte son morceau de tissu qui se déchire malencontreusement, me livrant son abricot tout lisse, il devait être aussi doré que ses cheveux avant quelle ne sépile.
Sous ma langue, je sens quelle frisonne et comme je suis au bord de lui emplir la bouche, je casse notre joli 69 pour me retrouver la verge entre ses cuisses et glisser divinement au fond de sa grotte.
Pendant les trois jours restants avant le retour de nos moitiés et le passage de sa fille pour venir chercher le clafoutis, nous faisons lamour, qui au bord dune de nos piscines, voire dans nos salons, ayant la décence déviter nos lits conjugaux.
Seuls les lits de nos chambres damis nous reçoivent avec délectation pour des nuits de folie et des matins torrides.
Épilogue.
Viviane est revenue le même jour que Jean-Noël nous annonçant quils avaient été tous les deux à Ramatuelle, que le voyage à Nantes était bidon et quil désire vivre ensemble.
Voilà ce que cest davoir épousé une femme vingt ans plus jeune que soi, aucun problème il est vrai, nous avons tiré à pile ou face pour savoir qui de nous ferions notre valise pour rejoindre la maison voisine.
Jean-Noël est marié avec Viviane, je vis en concubinage avec Véronique, tous les ans quand nous plaçons léchafaudage sous le cerisier qui par chance est de notre côté, immanquablement nous roulons sur lherbe tendre du printemps, nous remémorant la folle journée que nous avons vécue.
Nous remplissons deux paniers lun pour nous lautre que nous portons à nos ex qui nous remercient malgré la tromperie quils ont eue envers nous.
Cest beau la mauvaise fois.
Dernier point du contrat de divorce entre nos deux couples, lÉCHAFAUDAGE reste notre propriété étant seule à avoir un cerisier, quand il est en place, je me garde bien de quitter notre foyer, au cas où ma concubine aurait des goûts de revenez-y.
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